11è REI, Brigades internationales, EVDG
Né le 21 février 1904 en Pologne ; plâtrier ; syndiqué à la CGTU puis à la CGT ; communiste ; volontaire en Espagne républicaine ; soldat de la Légion étrangère.
Fils de Jan et de Julianna Urlych, Joseph Lisik vient travailler en France en 1920.
Il a pour frères et soeurs:
Marianna (1892, épouse en 1912 en Pologne Antoni Kocemba)
Apolonia (1898, épouse Léon Stankiewicz). En 1927, ils habitent à Pouligue (Loire-Inférieure)
Franciszek (1901 épouse en 1933 en Pologne Wacława Irena Książek)
Stanislaw
Feliks (1906). En 1931, il habite 55 rue Olivier de Serre à Paris 15.
En situation régulière il exerce sa profession de plâtrier en 1929 à Veulette-sur-Mer dans l’arrondissement de Dieppe (Seine-Maritime). Il vient à Paris, habite 3 rue des Deux-Ponts (IV arr.). Joseph Lisik vit avec Marie Toutain originaire de Saint-Michel-des-Andaines près de Bagnoles-de-l’Orne. Un enfant Jacques naît le 2 décembre 1928.
En 1931, il est recensé 31 rue Sadi Carnot à Bagnolet (Seine, Seine-Saint-Denis), au chômage de janvier à août 1933, il s’inscrit au fond de chômage de la ville. Pendant cette période il participe aux réunions organisées par le comité de chômeurs, et assiste à des meetings du Parti communiste. En septembre, il travaille pour une entreprise de maçonnerie à La Garenne-Colombes (Seine, Hauts-de-Seine). Il estt adhérent de la CGTU de la maçonnerie pierre, plâtriers, limousinants, briquetiers, aides et parties similaires du département de la Seine.
Une lettre de dénonciation anonyme parvient à la Préfecture de police, Joseph Lisik était accusé de posséder « un browning », de toucher le chômage tout en travaillant, et d’être membre du Parti communiste. Son beau-frère Léon Stankiewicz subit les mêmes dénonciations calomnieuses. Après enquêtes, la lettre est classée.
En 1936, Joseph Lisik, au chômage depuis deux mois s’engage dans les Brigades internationales le 28/12/1936. Il combat avec la XIIIe Brigade Dombrowski 52è bataillon, jusqu’en 1938. Blessé il est rapatrié par convoi sanitaire qui passe le 14 septembre 1938 par Cerbère (Pyrénées-Orientales).
Il se présente le 4 octobre à la préfecture de Police, il présente un certificat délivré par les autorités espagnoles sur l’origine de ses blessures. Le 9 novembre, la Préfecture lui notifie un refus de séjour. Toutefois, il est autorisé à résider sur le territoire par voie de sursis renouvelables. Le Comité international d’aide au peuple espagnol lui accorde un secours de cent francs par semaine.
Sa femme Marie meurt le 8 mai 1939 à l’hôpital Tenon à Paris (XXe arr.). Joseph Lisik régularise sa situation, il reconnait son fils Jacques. L’enfant a été placé dans une colonie scolaire à l’île d’Oléron.
En février 1940, il s’engage dans la Légion étrangère et est affecté au 11è régiment étranger d'infanterie. Il est fait prisonnier en juin 1940.
https://maitron.fr/spip.php?article202785, notice LISIK Joseph par Daniel Grason, version mise en ligne le 7 mai 2018, dernière modification le 5 septembre 2018.