11è REI
Photo de Léon Kakhovsky date incertaine entre 1914 et 1918
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KAKHOWSKY Léon
- lieutenant (réserve)
- 24/1/1895 - Moscou - Russie
- blessé évacué hôpital militaire de Nancy puis de Vichy
- 9è Cie - source SHD
- Il est le fils de Valentin (Валентин Владимирович Каховский) et de Marie Grigoroff
Empire russe formation militaire et Première Guerre mondiale
Etats de service de Léon Kakhovski dans l'armée russe certifiés conformes par le lieutenant colonel Sialsky (délégation russe en Allemagne) en aout 1920 et par le général major M. Netchvolodov le 19 avril 1921 :
"Léon Kakhovski ancien capitaine de l’armée russe, de religion orthodoxe, célibataire est né le 12 janvier 1895 à Moscou.
Fils du conseil d’État actuel, médecin militaire, Valentin Vladimirovitch Kakhovski ; issu d’une famille appartenant à la noblesse héréditaire du gouvernement de Kiev. Fit ses études au corps des cadets* du tsésarévitch, grands duc héritier Alexis Nicolaévitch, à Tachkent et à l'école militaire Paul à Petrograd.
*Un corps de cadets est une école d’enseignement secondaire que les enfants intègrent entre 7 et 15 ans en internat. L’école militaire de Tachkent (Ouzbékistan) est transformée en corps de cadets placé sous le patronage d’Alexis le 1er août 1904. Son père, Valentin Kakhovski, est médecin dans cette ville en 1905-1906.
L’enseignement durait 7 ans et devait préparer aux écoles militaires en vue de former les futurs officiers de l'armée impériale.
Léon épouse Olga Castagné à Paris en 1924. Elle est la fille de Joseph Antoine Castagné (Кастанье Жозеф-Антуан) qui a enseigné le français dans le corps de cadets de Tachkent à partir de 1912.
Après avoir passé 4 mois à l’école Pavlov de Petrograd, il en ressort diplômé en temps de guerre le 1er décembre 1914 avec le grade d’adjudant.
Promu au premier grade d’officier le 1er décembre 1914 il est dans l’armée d’active au 11e régiment des grenadiers de Phanagoria. Arrivé à l’armée au mois de décembre de la même année, il est attaché provisoirement au 30e régiment de tirailleurs sibérien (30e régiment de fusiliers sibériens (30-й Сибирский стрелковый полк)) et nommé chef de compagnie. Il prend part avec son régiment au combat qui eurent lieu lors de la retraite de Prusse orientale vers la forteresse de Grodno avec la 10e armée russe.
Blessé dans un combat en février 1915, il est évacué à Moscou. (fiche médicale hôpital de la croix rouge de Slonim)
Les états de service de Léon Kakhovski reflètent une carrière militaire notable au sein de l'armée impériale russe pendant la Première Guerre mondiale, corroborée par des documents certifiés.
Naissance et famille : Léon Kakhovski, né le 12 janvier 1895 à Moscou, est le fils de Valentin Vladimirovitch Kakhovski, médecin militaire et membre de la noblesse héréditaire de Kiev.
Éducation : Il étudie au corps des cadets à Tachkent, une école militaire prestigieuse transformée en internat en 1904 sous le patronage du grand-duc héritier Alexis Nicolaévitch. Cette formation de sept ans prépare les élèves aux écoles militaires supérieures, comme l’école militaire Paul à Petrograd.
Liens familiaux : Léon épouse Olga Castagné en 1924 à Paris. Elle est la fille de Joseph Antoine Castagné, professeur de français au corps de cadets de Tachkent, soulignant les connexions académiques et militaires de la famille.
Diplôme et premières affectations : Diplômé en temps de guerre de l’école Pavlov de Petrograd le 1er décembre 1914, Léon est promu adjudant. Le même jour, il accède au premier grade d’officier.
Service actif : Affecté au 11e régiment des grenadiers de Phanagoria, il est rapidement rattaché provisoirement au 30e régiment de fusiliers sibériens, où il commande une compagnie. Il participe à des combats marquants, notamment lors de la retraite de Prusse orientale vers la forteresse de Grodno, avec la 10e armée russe.
Blessure : En février 1915, il est blessé au combat, nécessitant son évacuation à Moscou. Une fiche médicale de l’hôpital de la Croix-Rouge de Slonim atteste de ses blessures.
Ces états de service sont certifiés conformes par :
Le lieutenant-colonel Sialsky (délégation russe en Allemagne, août 1920),
Le général-major M. Netchvolodov (19 avril 1921).
Ces éléments témoignent du rôle actif et des sacrifices de Léon Kakhovski pour l’armée impériale russe durant une période de grande instabilité.
Une fois guéri il retourne au front en mai de la même année et reprend son service dans son ancien régiment le 11e des grenadiers de Phanagorie (11-й гренадерский Фанагорийский полк) où il est nommé commandant d’une compagnie. Il prend part à toute une série de combats pendant l’été 1915 au moment de la retraite des armées russes en Pologne.
Au mois de juillet il est blessé dans un combat et évacué de nouveau à Moscou.
Revenu en septembre dans ce régiment il reprend le commandement de sa compagnie. Pour fait d’armes au cours des combats, il est promu successivement sous-lieutenant et lieutenant et est décoré.
Il continue à exercer les mêmes fonctions dans le courant de l’année 1916 et prend part avec son régiment au combat qui ont lieu en été et en automne. Au mois de septembre il est blessé et évacué à Kiev.
(ci-dessous fiche du 15/10/1916 indiquant une maladie plutôt qu'une blessure)
Après sa convalescence au printemps 1915, Léon Kakhovski reprend son service militaire actif en mai dans son ancien régiment, le 11e régiment des grenadiers de Phanagoria (11-й гренадерский Фанагорийский полк). Voici les événements marquants de cette période :
Mai 1915 : Il reprend son poste comme commandant de compagnie. Pendant l’été, il participe à plusieurs engagements dans le cadre de la retraite des armées russes à travers la Pologne, alors que les forces russes subissent une pression accrue des armées allemandes et austro-hongroises.
Juillet 1915 : Blessé au combat, il est évacué pour des soins à Moscou.
Septembre 1915 : Une fois rétabli, il retourne dans son régiment et reprend le commandement de sa compagnie.
Pour ses faits d’armes, il est promu à deux reprises Sous-lieutenant puis Lieutenant.
Il reçoit également des décorations pour son courage au combat.
1916 : Il continue à servir comme commandant de compagnie. Il participe aux batailles estivales et automnales, marquées par des offensives et contre-offensives dans des conditions particulièrement difficiles.
Septembre 1916 : Blessé à nouveau, il est évacué vers Kiev. Une fiche datée du 15 octobre 1916 précise une "maladie" plutôt qu’une blessure, ce qui pourrait suggérer un problème médical développé sur le terrain ou une conséquence indirecte de ses blessures précédentes.
À son retour dans son régiment en novembre 1916, il commande provisoirement un bataillon jusqu’en février 1917. Dans le courant de l’année 1916, il est promu capitaine et décoré.
Après la révolution, il commande de nouveau une compagnie et prend part aux combats sous Tarnopol (juin juillet).
Lors du coup d’état bolchevique, il quitte son régiment ne voulant pas reconnaître le pouvoir des soviets et la paix séparée de Brest Litovsk et part pour Kiev. Au moment de l’occupation de la Russie méridionale par les allemands il fait partie d’une organisation militaire conspirative qui avait pour objet la formation de détachements volontaires et la lutte contre les bolchéviques et les armées d'occupation allemandes en Ukraine.
Au début du mois d’août 1918 il entre dans les rangs de l’armée volontaire du Général Denikine et estt envoyé en mission secrète en Russie soviétique afin d’y transmettre à une organisation analogue une somme d’argent et de réunir divers renseignements concernant la situation et les mouvements des armées bolchéviques.
En décembre à l’époque des combats sous Kiev des volontaires contre les troupes de Petlioura, il remplit une mission de confiance dont l’avait chargé le commandant des formations de volontaires en Ukraine, le général Lomnovski.
[…] En janvier 1919 il est attaché à la mission militaire de l’armée volontaire auprès du gouvernement tchécoslovaque et quitte la Russie. Au mois de février il est envoyé par le chef de cette mission à Bucarest chez le général Gueroys représentant de l’armée volontaire auprès du haut commandement d’Orient.
En mars il revient à Prague et est bientôt envoyé en mission à Paris auprès du Général Tcherbatcheff représentant militaire qui le retient dans cette ville.
Pendant ce séjour à Paris, il est à la disposition du représentant de la direction du commerce de l’industrie et du ravitaillement du gouvernement de l’armée volontaire M.V. Savitszky.(Vladimir)
En octobre rentre en Russie méridionale (Rostov) où il est attaché à l’état-major du généralissime et plus tard est mis à la disposition du président du conseil des ministres des cosaques du Don le général Alferoff.
Lors de la retraite des armées volontaires de Rostov à Novorossisk, il contracte le typhus récurrent et ensuite le typhus exanthématique, il est évacué en mars 1920 à l’étranger où il se trouvait encore au moment de la défaite et de l’évacuation de l’armée Wrangel.
Réside actuellement à Paris.
Au cours de la guerre contre l’Allemagne et l’Autriche de décembre 1914 à novembre 1917 l’ancien capitaine Léon Kakhovski fut blessé trois fois (à la poitrine, au ventre et à la jambe) promu sous-lieutenant, lieutenant et capitaine et décoré des ordres (avec glaive) de Saint Stanislas (28 novembre 1916), de Sainte-Anne (6 juin 1916) et de saint Vladimir."
1920 arrivée en France
Peu de temps après son arrivée en France,il est autorisé à rejoindre l'armée française comme sous-lieutenant à titre étranger. Il intègre le 1er régiment étranger, le 6 mai 1921.
À son retour dans son régiment en novembre 1916, Léon Kakhovski est provisoirement chargé du commandement d’un bataillon, poste qu’il occupe jusqu’en février 1917. Durant cette période, il est promu capitaine et reçoit une nouvelle décoration. Après la révolution de février 1917, il reprend le commandement d’une compagnie et participe aux combats de Tarnopol en juin et juillet.
Lorsque le coup d’État bolchevique éclate, Kakhovski refuse de reconnaître le pouvoir soviétique ainsi que la paix séparée de Brest-Litovsk. Il quitte alors son régiment pour rejoindre Kiev. Pendant l’occupation de la Russie méridionale par les Allemands, il s’intègre à une organisation militaire clandestine dédiée à la formation de détachements volontaires et à la lutte contre les bolcheviks ainsi que les forces d’occupation allemandes en Ukraine.
Au début d’août 1918, il rejoint l’armée volontaire du général Denikine et se voit confier une mission secrète en territoire soviétique. Cette mission consiste à transmettre des fonds à une organisation clandestine similaire et à collecter des renseignements sur les mouvements des troupes bolcheviques. En décembre 1918, au cours des combats entre les volontaires et les forces de Petlioura autour de Kiev, il effectue une mission confidentielle pour le général Lomnovski, commandant des formations volontaires en Ukraine.
En janvier 1919, Kakhovski est affecté à la mission militaire de l’armée volontaire auprès du gouvernement tchécoslovaque. Il quitte la Russie et, en février, est envoyé à Bucarest pour travailler sous les ordres du général Gueroys, représentant de l’armée volontaire auprès du commandement allié en Orient. En mars, il revient à Prague avant d’être dépêché à Paris pour rejoindre le général Tcherbatcheff, représentant militaire de l’armée volontaire, qui le retient dans la capitale française.
Durant son séjour parisien, Kakhovski travaille sous la direction de Vladimir Savitsky, représentant du commerce, de l’industrie, et du ravitaillement de l’armée volontaire. En octobre 1919, il retourne en Russie méridionale et est attaché à l’état-major du généralissime avant d’être mis à la disposition du général Alferoff, président du conseil des ministres des cosaques du Don.
Lors de la retraite des armées volontaires de Rostov à Novorossiïsk, il contracte successivement le typhus récurrent et le typhus exanthématique. Gravement malade, il est évacué à l’étranger en mars 1920, échappant à la défaite et à l’évacuation de l’armée Wrangel.
1914-1917 : Kakhovski est blessé à trois reprises (poitrine, ventre, jambe) et promu sous-lieutenant, lieutenant, puis capitaine.
Décorations :
Ordre de Saint-Stanislas avec glaives (28 novembre 1916),
Ordre de Sainte-Anne (6 juin 1916),
Ordre de Saint-Vladimir.
En 1920, Kakhovski s’établit à Paris. Peu après son arrivée en France, il est autorisé à intégrer l’armée française. Le 6 mai 1921, il rejoint le 1er régiment étranger comme sous-lieutenant à titre étranger.
Léon Kakhovski est effectivement remarqué rapidement par ses supérieurs dans l'armée française, mais cette reconnaissance est teintée d’une méfiance notable. Bien que ses états de service dans l’armée impériale russe et son expérience militaire soient généralement salués par ses compatriotes, sa loyauté envers la France est perçue avec suspicion. Les archives et témoignages indiquent qu'il est vu comme un officier compétent, mais que son attitude envers la France est jugée froide, voire hostile.
Ce double regard — respect pour ses compétences militaires et doute sur son attachement aux intérêts français — reflète sans doute les tensions culturelles et politiques de l'époque, ainsi que l'ambiguïté de nombreux officiers étrangers intégrés dans l’armée française. Ces derniers, souvent issus de contextes complexes liés aux guerres civiles ou à l'exil, portaient parfois des allégeances conflictuelles.
Affecté au 4e Régiment Étranger d'Infanterie (4e REI), Léon Kakhovski semble regagner la confiance de ses supérieurs grâce à ses actions au Maroc. En 1921, lors des campagnes menées par les colonnes au Maroc, il montre ses capacités "résistant à la fatigue, il se montre très actif, très consciencieux, très dévoué."
Cependant, son comportement change en 1923. Il se rapproche des légionnaires russes de son bataillon et les rallie autour d’une déclaration qui propose de mettre leurs forces à disposition d'une autorité russe dans le cadre d'un éventuel retour pour "relever leur patrie." Ce geste, bien qu’exprimant un espoir partagé par de nombreux émigrés russes de renverser le régime soviétique, entraîne une sanction : 30 jours d’arrêts simples. Ce mouvement pourrait provoquer une désorganisation du bataillon, car les légionnaires russes engagés sont sous contrat pour cinq ans avec la Légion et ne peuvent quitter leurs obligations prématurément.
Le commandant du 4e REI note que Léon conserve des sentiments d'émigré et ne semble envisager son service dans la Légion que comme provisoire. En janvier 1924, Léon démissionne de la Légion étrangère. En septembre de la même année, il se marie à Paris et devient secrétaire particulier. L'idée d'un retour en Russie semble s'éloigner, et en 1927, il entreprend une démarche pour obtenir la nationalité française, qu'il obtient par décret en 1928. À cette époque, il exerce comme chauffeur de taxi.
En 1930, Léon exprime son souhait d’intégrer le corps des officiers de réserve afin de servir la France en cas de besoin, marquant ainsi un tournant dans son engagement personnel et son attachement à son pays d’accueil.
Affecté au centre mobilisateur n°211 dès 1931, Léon Kakhovski suit régulièrement des périodes de perfectionnement militaire. En 1935, il est promu lieutenant de réserve. Ses supérieurs soulignent ses compétences et le jugent capable de commander une section de fusiliers-voltigeurs, comme l’indiquent les évaluations de son dernier stage en mars 1939.
Lors de la mobilisation générale décrétée le 1er septembre 1939, Kakhovski est rappelé à l'activité. En novembre 1939, il rejoint le 11e Régiment Étranger d'Infanterie (REI) et participe à la campagne de France comme chef de section de la 9e compagnie. Pendant les combats du 17 juin 1940, il est grièvement blessé par 17 éclats d'obus et évacué à l'hôpital de Nancy.
Confronté à la perspective d'être envoyé en Allemagne comme prisonnier de guerre, il s’évade de l’hôpital le 30 juillet 1940. Après son évasion, il rejoint la zone libre et arrive à Vichy le 7 août 1940, où il termine son rétablissement.
Le 2 septembre 1940, il est cité à l'ordre de la division et obtient la croix de guerre avec étoile d'argent: " A participé avec son régiment aux combats au Nord de l'ARGONNE, du 21 mai au 12 juin 1940, puis au repli du 12 au 17 juin jusque dans la région de VOID . A été blessé et fait prisonnier . Non encore guéri, s'est évadé de l'hôpital et a réussi à rejoindre la zone libre ."
Sources principales:
- Les Combattants officiers étrangers au service de la France : 1914-1918, 1939-1945
- SHD Vincennes, JMO 11è REI, 34N316
- SHD Vincennes, dossier individuel, GR 8YE 72876
- sites internet russes et ukrainiens: il ne faut pas hésiter car une fois que l'on sait écrire le nom en russe on peut trouver beaucoup d'informations, évidemment l'utilisation de la traduction (de google chrome) m'a été indispensable!!
- sur la première guerre mondiale: https://gwar.mil.ru/
- recherches généalogiques en Ukraine: https://ukrgenealogy.com.ua/
Accueil sympathique sur le forum et aide efficace. Merci
Journal officiel de la République française. Lois et décrets:
- JO 21/5/1921 KAKHOVSKY Léon, ex-capitaine de l'armée russe a été nommé sous-lieutenant au titre étranger à la légion étrangère
- JO 13/6/1923 Par décret en date du 4 juin 1923, sont nommés dans l'arme de l'infanterie au grade de lieutenant à titre définitif, pour prendre rang aux dates indiquées ci-après:
M. Kakhovsky (L.), sous-lieutenant (titre étranger) au 4e rég. étranger.
- JO 10/1/1924 M. Kakhowsky (étranger), du 4è rég. étranger, rapatrié du Maroc, est affecté au 1er rég. étranger (service).
- JO 20/5/1928 naturalisé KAKHOVSKY (Léon), chauffeur, né le 24/1/1895 à Moscou (Russie), demeurant à Paris. Remise totale
- JO 16/10/1931 Par décret du 13 octobre 1931, sont nommés au grade de sous-lieutenant de réserve les candidats étrangers naturalisés, dont les noms suivent, ayant servi en campagne comme officier dans les armées alliées. Par décision ministérielle du même jour, ces officiers sont affectés aux organes mobilisateurs ci-après désignés: M. Kakhovsky (Léon), ex-capitaine d'infanterie de l'armée russe. Affecté au centre mobilisateur 211.
- JO 28/10/1935 Par décret du 24 octobre 1935, sont nommés au grade de lieutenant, de réserve, pour prendre rang aux dates ci-après, les sous-lieutenants de réserve dont les noms suivent :M. Kakhovsky (Léon), centre de mobilisation n° 211, 22 septembre 1935
Commentaires:
Nikolai Nikolaev-Rodriguez
Merci beaucoup pour vos recherches. Léon Kakhovsky est le frère de mon arrière-grand-mère. Il n'a pu retrouver sa famille qu'en 1964. J'ai conservé sa première lettre de France à l'URSS, dans laquelle il parle un peu de son histoire et qu'il n'a jamais oublié sa famille. Malheureusement, il n'a jamais rencontré sa sœur Tatyana Kakhovskaya. Après sa mort, Karina a continué à correspondre avec ma grand-mère. Plusieurs lettres et photographies signées par lui personnellement ont été conservées. Nikolai Nikolaev-Rodriguez
lena rönnmark 15-03-2022
Hey, I´m so glad to read this artickel. My aunt Karin Kakhowski later married agine Benoist born in 1927 was married to this man. He was 30 years older than her. I hear so many stories about him. I meet him in 1967 when I was 7 years old. He married my aunt from Sweden when she was only in her age of 20 and he was around 50. Karin is today 95 years old and in good shape.She livs in the north of sweden. We have so many fotos of Leff /Leon. If you would like to speak to Karin you welcome. She speak french and swedish. Best Regards Lena Ronnmark